Re-bonjour monsieur Courbet

 « Après une administration funeste qui semblait s’être donné à tâche de tuer l’art dans » L’ATELIER DU PEINTRE au musée d’Orsay, au nom d’une restauration esthétique, arrive le grand moment des étonnantes récupérations du bicentenaire de Gustave Courbet. Par exemple, ce 10 juin, avec 500 policiers pour... une ville morte, le président Emmanuel Macron a rendu hommage à « Gaston » le Réaliste (COURBET, l’art d’être libre jusqu’en politique).

Et maintenant, on parle de panthéonisation !...  alors que le peintre des peintres a sciemment refusé la légion d’honneur (1870).

Sans doute, est-ce cette insoumission qui lui valut de porter la responsabilité du déboulonnage de la colonne Vendôme (1871-1873).

Or les artistes visuels n’ont guère besoin d’un lieu monumental républicain. Leurs œuvres picturales ne sont-elles pas à regarder par le geste de la main, un genou à terre ?

C’est donc ce que j’ai tenté dans quelques dessins qui, insensiblement, m’ont fait percevoir le petit côté cubiste (avant l’heure) dans la truculence de la matière sensible du métier à l’huile.

Je me permettrai d’afficher cela par épisode :

Le voyageur d’après La rencontre, 1854, Musée Fabre, Montpellier

Le valet d’après La rencontre, 1854, Musée Fabre, Montpellier

La femme qui pleure d’après L’enterrement à Ornans, 1849,
Musée d’Orsay, Paris

Regard, détail d’après La femme aux bas blancs, 1861,
Fondation Barnes, Merion, USA